Exposition présentée par le musée d'ethnographie de Neuchâtel (MEN), Suisse, du 25 juin 2005 au 1er août 2006.
Collaboration à la conception de l'exposition, à la recherche d'objets et à la rédaction du texpo (cahier offrant un condensé de l'exposition).
Le MEN est un musée atypique qui se définit par des principes d'exposition qui ont fait école et que l'on retrouve aujourd'hui dans les musées de société. Grâce au travail d'une équipe qui allie humour et rigueur intellectuelle, les visiteurs se déplacent dans une succession de scénographies brillantes dont le contenu scientifique, poétique et social interpelle.
Dans cette exposition, le musée convoque le rite des deuxièmes funérailles (que l'on retrouve dans quelques communautés) pour aborder le processus de deuil dans le contexte de la multiplication des commémorations de nos sociétés contemporaines.
« L'exposition pose la question du deuil et de la construction d'une mémoire collective à partir de faits tragiques dont les traces sont parfois volontairement effacées, mais plus généralement racontées, commentées, diffusées, analysées et transformées par les victimes, les témoins, les professionnels de l'information, les écrivains et les représentants de l'industrie du spectacle. »
